La traite arabo-musulmane, génocide et barbarie durant 13 siècles
L’expression « traite arabo-musulmane » désigne le commerce d’esclaves ayant approvisionné les espaces du Proche-Orient ancien durant l’antiquité, puis dans le monde arabo-musulman du VIIe au XXe siècle. Cette dénomination, qui englobe la traite arabe ou traite arabo-musulmane, est symétrique de celle de « traite occidentale » qui désigne le commerce triangulaire de la côte occidentale de l’Afrique qui a approvisionné les espaces du Nouveau Monde.
Les racines de la traite arabo-musulmane sont très anciennes. Elle s’est développée bien avant l’avènement de l’islam et a continué pendant plusieurs siècles après. Les esclaves étaient principalement utilisés comme domestiques, eunuques, ou pour travailler dans les champs.
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Les origines et l’évolution de La traite arabo-musulmane
Antiquité : la traite était déjà pratiquée dans les empires mésopotamiens et romains. Période islamique : l’islam n’a pas inventé l’esclavage, mais il l’a encadré par des règles juridiques. La traite s’est intensifiée avec l’expansion des conquêtes arabes. Période moderne : la traite a continué jusqu’au XXe siècle, bien qu’elle ait connu des fluctuations en fonction des contextes politiques et économiques.
Les régions concernées et les populations enlevées
La traite arabo-musulmane a touché de vastes régions :
Afrique subsaharienne : c‘était la principale source d’esclaves, en particulier les régions de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Europe de l’Est : des Slaves ont également été capturés et vendus comme esclaves. Asie centrale : les Turcs ont capturé de nombreux esclaves dans cette région.
Les populations enlevées étaient très diverses :
Africains noirs : ils représentaient la majorité des esclaves. Européens : des Slaves, des Grecs et d’autres peuples ont été capturés. Asiatiques : des Turcs, des Mongols et d’autres peuples ont été réduits en esclavage.
Les conditions de vie des esclaves
Les conditions de vie des esclaves étaient extrêmement difficiles. Ils étaient soumis à des travaux forcés, à des sévices corporels et à des humiliations. Leur statut juridique était très variable selon les époques et les régions.
Les conséquences de la traite
La traite arabo-musulmane a eu des conséquences durables sur les sociétés africaines, européennes et asiatiques :
Dépeuplement de certaines régions : la traite a entraîné une diminution de la population dans certaines régions d’Afrique. Développement du commerce : la traite a stimulé le commerce entre les différentes régions du monde arabo-musulman. Métissage des populations : les métissages entre les esclaves et leurs maîtres ont contribué à la diversité génétique des populations.
Comparaison avec la traite atlantique
La traite arabo-musulmane et la traite atlantique présentent des similitudes, mais aussi des différences notables :
Étendue géographique : la traite arabo-musulmane s’est étendue sur un territoire plus vaste et a duré plus longtemps que la traite atlantique. Destinations : les esclaves de la traite arabo-musulmane étaient principalement destinés aux régions du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, tandis que ceux de la traite atlantique étaient déportés vers les Amériques. Justifications : les deux systèmes esclavagistes se sont appuyés sur des justifications religieuses, sociales et économiques. Cependant, les justifications religieuses n’étaient pas identiques dans les deux cas.
Aujourd’hui, la traite arabo-musulmane est un sujet de recherche et de débat. Elle est souvent comparée à la traite atlantique, qui a déporté des millions d’Africains vers les Amériques. Il est important de noter que les deux formes d’esclavage ont été des crimes contre l’humanité et ont laissé des traces profondes dans l’histoire et jusqu’à nos jours.
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