Avez-vous entendu parlez de l’organisation SAIMR et du projet COAST chargés d’éradiquer les Africains ?

Avez-vous entendu parlez de l’organisation SAIMR et du projet COAST chargés d’éradiquer les Africains ?

SAIMR, une organisation de mercenaires avait-elle créé un faux programme de vaccination pour inoculer le virus du sida à des Sud-Africains ? C’est ce que le documentaire Cold case Hammarskjöld affirme avoir découvert par hasard, en enquêtant sur un mystérieux accident d’avion. Le projet Coast a été mis à jour comme un programme de guerre chimique et biologique de l’apartheid.

La South African Institute of Maritime Research, une organisation dont le nom indique surtout que, pendant des décennies, elle a navigué en eaux troubles. Déstabilisation militaire de régimes dérangeants au goût des puissants, assassinats ciblés, propagation délibérée, par la vaccination, du virus du sida parmi les populations noires en Afrique : les véritables objectifs de ce pseudo-institut n’étaient pas claironnés sur tous les toits, mais bien connus du MI6 et de la CIA. Même la célèbre Commission-vérité et réconciliation tenue en Afrique du Sud sur les ravages de l’apartheid a retrouvé des documents qui laissent peu de doutes sur l’idéologie qui animait les têtes dirigeantes de ce commando sans foi ni loi selon le site Ledevoir.com.

Cold case Hammarskjöld, le documentaire

En 1961, l’avion du secrétaire général des Nations Unies, Dag Hammarskjöld, s’est mystérieusement écrasé, tuant Hammarskjöld et la majorité de l’équipage. L’affaire étant toujours non résolue plus de 50 ans plus tard, le journaliste, cinéaste danois Mads Brügger nous conduit dans une enquête pour découvrir la vérité. Le film « Cold Case: Hammarskjold » s’intéressait initialement au crash inexpliqué, en 1961, au-dessus de l’actuelle Zambie, de l’appareil transportant Dag Hammarskjold, secrétaire général des Nations unies.

« Les Noirs d’Afrique du Sud étaient les ennemis »

Pour les besoins de son film, Mads Brugger a rencontré un ancien membre d’un groupe paramilitaire clandestin qui aurait entretenu des liens avec le régime sud-africain du temps de l’apartheid. Et cet homme, Alexander Jones, lui affirme que son organisation avait entrepris des recherches sur le VIH dans les années 1980, dans le but d’éliminer les populations noires du pays en les contaminant. « Nous étions en guerre », déclare Alexander Jones dans le documentaire, « les Noirs d’Afrique du Sud étaient les ennemis ». Des documentalistes ont réussi à retrouver en Afrique du Sud la trace de cliniques qui furent dirigées par le défunt leader du groupe paramilitaire, Keith Maxwell.

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« Notre volonté était d’éradiquer les noirs »

Ce dernier prétendait chercher un remède au sida, mais n’avait aucune formation médicale, et il évoquait publiquement sa fascination pour les armes biologiques. L’équipe du film a rencontré des témoins affirmant qu’il avait personnellement procédé à des injections de présumés vaccins sur des patients noirs. « Quoi de plus facile pour obtenir un cobaye humain que de vivre dans un système d’apartheid », lance Alexander Jones dans le film. »Les Noirs n’ont aucun droit et ils ont besoin de traitements médicaux. Un philanthrope arrive en disant je vais ouvrir des cliniques et vous soigner. Le loup est dans la bergerie », poursuit-il. « Je sais bien que ce que Jones dit est scandaleux et sensationnel », reconnaît Mads Brugger. « Mais jusqu’à présent, ce qu’il nous a dit et ce que nous avons pu corroborer s’est vérifié », a-t-il déclaré à l’AFP.

Projet Coast : Programme de guerre chimique et biologique de l’apartheid

Le programme secret CBW de l’Afrique du Sud, le nom de code Project Coast, a commencé en 1981 et s’est officiellement terminé en 1995. Visiblement motivé par la nécessité de développer de meilleurs agents de contrôle des foules et des équipements défensifs CBW. Dans la pratique le programme s’est concentré sur la production de poisons destinés à l’assassinat d’ennemis de l’État à l’intérieur et à l’extérieur du pays et de substances chimiques inappropriées. Conçu et exploité au-delà des contrôles politiques, militaires et financiers ordinaires, le Project Coast fonctionnait sur la base d’une myriade de sociétés-écrans, de transactions illicites, de relations personnelles et de structures de pouvoir invisibles.

Sources : AFP / Ledevoir.com : «Cold Case Hammarskjöld»: chronique d’une mort planifiée / UNIDIR.org

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