Avez-vous entendu parler de l’affaire Moima offerte comme dot en Mauritanie ?
Moima une femme offerte comme dot lors d’un mariage, le mois dernier, en Mauritanie, relance le débat sur l’esclavage, officiellement aboli dans le pays depuis 1981.
Cette femme noire de l’ethnie des Haratines, aurait été offerte comme dot lors d’un mariage, le mois dernier, dans la ville mauritanienne d’Ouadane, selon l’ONG SOS Esclaves et des médias locaux, cités par Courrier international.
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Moima offerte en dot
La Commission nationale des droits de l’homme, proche du pouvoir, a beau démentir les événements, l’organisation SOS Esclaves s’est défendue lors une conférence de presse, le 6 avril, détaillant avec précision « les faits, leur date et toutes les personnes impliquées dans l’affaire […] de Moima, une esclave offerte en dot, conformément à la pratique courante dans la contrée », peut-on lire sur le site du Calame, un hebdomadaire indépendant.
L’esclavage toujours présent
Le président de l’ONG, Boubacar Ould Messaoud, lui-même descendant d’esclaves, s’est dit « déterminé à poursuivre le combat contre ces pratiques » qui existent, selon lui, « dans toute la société mauritanienne », rapporte RFI. « Nous n’avons pas peur d’aller contre les […] esclavagistes. Quand on en trouve, on les dénonce. Le cas de Ouadane est très clair. »