TYEGRO-CI, l’agriculture africaine qui impacte positivement le continent
Dans la tête de Jacques Olivier N’Guessan Koffi, patron de TYEGRO-CI, les concepts se bousculent. Avec des produits comme le cuir végétal, fait de feuilles d’ananas ou le charbon, émanant de déchets agricoles et ménagers, l’entrepreneur aujourd’hui âgé de 23 ans a bâti son entreprise sur l’économie circulaire.
TYEGRO-CI et le cuir végétal
TYEGRO-CI emploie 41 personnes et a mis au point du cuir issu de feuilles d’ananas, sans utilisation de la peau d’un quelconque animal. Son procédé innovant lui a permis de remporter de nombreux prix. Le cuir à base de fibres végétales existe depuis belle lurette. Mais il est le premier à en produire sur le continent africain. Les fibres sont extraites des feuilles d’ananas et utilisées pour former un tissu robuste, aux allures de cuir animal. Il faut 16 ananas pour obtenir 1 mètre de tissu.
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Yal-char un charbon innovant
Et son succès, il l’écrit avec les distinctions qui fleurissent son parcours :
Dans les laboratoires de l’entreprise, l’équipe a mis au point le Yal-char, un charbon fabriqué à partir de déchets agricoles (peau de manioc, de banane, feuilles et tiges de maïs…). Le Yal-char n’émet pas de fumée, produit moins de gaz à effet de serre et est plus résistant à la combustion que le charbon de bois. Il est donc une innovation majeure. Avec le cuir végétal, ces solutions concrètes ont hissé l’entreprise TYEGRO-CI à l’avant-garde du combat pour la protection de l’environnement.
Contribuer à l’équilibre
Issu d’une famille de paysans, Jacques Olivier a réussi à démontrer que les déchets agricoles et ménagers sont une véritable mine d’or. L’entrepreneuriat vert a ouvert à l’entreprise de belles perspectives. Mais bien plus que cette rentabilité, la plus grande satisfaction de Jacques Olivier est de contribuer à l’équilibre de l’environnement par des actions concrètes.