Que se passe-t-il quand le désir n’est plus présent dans le couple ?
C’est un principe très simple, que la plupart des hommes et la grande majorité des femmes ignorent volontairement. Habituellement, l’homme cherche une méthodologie pour retourner à un moment passé dans lequel leur femme, auparavant passionnée, ne pouvait pas se passer de lui. Six mois dans une familiarité confortable, et la passion est partie, mais en vérité, c’est le désir qui est parti.
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C’est souvent à ce stade qu’un homme aura recours à la négociation. Parfois, cela peut être subtil : faire progressivement des choses pour elle, dans l’espoir qu’elle lui accorde de l’intimité, dans un esprit de réciprocité. Un couple peut aussi trianguler, en ayant recours à un conseiller, un psy, une aide extérieure, dans un esprit de négociation, d’obligations réciproques. Il promet de faire la vaisselle, la lessive, le ménage plus souvent, en échange d’intimité. Pourtant, quels que soient les termes, les conditions, les avantages, les droits acquis, les paroles et les promesses, pour elle, le véritable désir n’est plus là. En réalité, elle ne se sent pas mieux, elle s’en veut à elle-même de ne pas ressentir de désir alors même que lui fait des efforts.
Lorsqu’il est « négocié », le désir devient une contrainte.
Lui se force à agir, elle se force à désirer. Une femme qui s’oblige à désirer n’arrive pas à s’offrir à son homme, lequel en ressent une frustration encore plus grande. Elle peut se montrer peut-être plus disponible, mais l’expérience n’est plus que l’ombre d’elle-même, et ce n’est jamais la même chose que lors des premiers instants. À l’époque des premières rencontres, des premières nuits, lorsqu’il n’y avait pas de négociation, juste le désir, réel, spontané, pour l’autre.
« J’ai besoin de sexe »
D’un point de vue masculin, négocier un désir est une solution logique, rationnelle et pragmatique. Lorsqu’un homme à un problème, il a recours au raisonnement déductif. C’est sa nature. C’est une façon de penser qui peut se schématiser de la façon suivante : « j’ai besoin de sexe… les femmes… je dois leur demander ce qu’il faut faire pour être intime avec elles… si je réponds à ces conditions… alors je connaîtrai l’une d’entre elles… ». Cela parait logique, n’est-ce pas ?
Le désir véritable
Cela fait penser à un raisonnement mathématique, et même mécanique, c’est de la physique ! Mais cela repose sur ce que les femmes disent elles-mêmes… d’elles-mêmes. Le désir, le véritable désir, qu’elles expérimentent au début d’une relation, repose sur un ensemble de variables totalement inconnues. Communiquer ouvertement notre désir crée une obligation, et parfois des ultimatums. Le désir véritable est quelque chose qu’une personne doit ressentir de son propre gré. En d’autres termes, vous pouvez obliger une femme à se comporter de la manière souhaitée, mais vous ne pouvez pas lui faire vouloir se comporter ainsi. En termes vulgaires, une prostituée se donnera à vous, pour un échange, mais cela ne veut pas dire qu’elle le voulait, ou qu’elle en avait vraiment envie.
Le désir authentique
Que ce soit pour une vie ou pour une nuit, toutes les personnes autour de vous désirent ressentir un véritable désir pour les personnes du sexe opposé. Il faut savoir ce que vous voulez vraiment dans une relation : vous voulez être avec une femme qui veut vraiment vous plaire ? Ou une femme qui se sent obligée de vous plaire ?
Vous n’obtiendrez jamais de désir sincère en le demandant ouvertement, mais vous pouvez la conduire secrètement à ressentir ce désir authentique. L’astuce, c’est de créer un désir sincère sans montrer votre intention de provoquer celui-ci. Le désir, c’est quand elle veut, pas quand elle doit. Messieurs, ne laissez pas le désir de votre compagne s’essouffler telle une flamme de bougie. Car une fois éteinte ou affaibli, il vous sera très difficile de la raviver. Pour cela, caressez-la, embrassez-la, surprenez-la, écoutez-la. Le désir chez la femme doit-être entretenu pour qu’il reste constant à la différence de celui d’un homme qui fonctionne un peu à l’image d’un interrupteur. Il s’active plus facilement, car il emprunte moins de routes, c’est une énergie puissante et directe. Prenez garde, car il est aussi sujet à stimulation. Il n’est en rien inférieur au sexe opposé, évitez de négliger son importance ! Le désir pour les femmes comme pour les hommes est au détour de la sensualité, de la séduction, de l’attraction et de bien plus encore.
Source : The desire dynamic, par Rollo Tomassi, 25 août 2011.
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