Sud-Kivu : nouvelle vague de violence à Mwenga dans un génocide orchestré
Des exactions ont été commises dans la région de Mwenga au Sud-Kivu dans la nuit du 16 au 17 juillet 2020.
D’après des députés provinciaux du Sud-Kivu, plus de 220 personnes auraient été massacrées. Les femmes ont été violées. On dénombre plusieurs maisons incendiées à Kipupu, dans le secteur d’Itombwe, en territoire de Mwenga (Sud-Kivu) lors des combats qui se sont déroulés dans la nuit du 16 au 17 juillet, attribué aux groupes armés Gumino et Twigwaneho. Dans une déclaration publiée lundi 20 juillet à Bukavu, trente députés provinciaux disent être très préoccupés par ce énième drame commis dans les hauts plateaux de Fizi-Mwemga-Uvira.
L’appel des députés
Les élus locaux ont réclamé au gouvernement la justice et le renforcement des effectifs militaires dans le Sud-Kivu. Ils soulignent également la présence de groupes armés étrangers aux frontières du Burundi et du Rwanda.
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Géopolitique de l’horreur
La population, sans défense, est laissée à son triste sort tel le bétail dans un abattoir silencieux. Nous assistons à un conflit qui compte plus de 6 millions de morts en 20 ans. Les organisations de mercenaires sur le terrain ne sont que des chimères dirigées par de grands fils. La situation est décrite comme une guerre, mais c’est en réalité un génocide qui se déroule depuis plusieurs années. Le sous-sol de la République Démocratique du Congo attise les convoitises du monde entier, mais les richesses qui s’y trouvent sont surtout imprégnées par le sang.
L’holocauste dans lequel le pays est maintenu continuera d’être alimenté par la conquête des minerais et la souffrance inhumaine générée par celle-ci.
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